A partir de la série de tableaux « MONTAUK «
de 1969 le rouge
le orange remplissent de plus en plus les toiles . Dans le tableau «
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE »nous verrons qu’a
la différence de l’eau limpide et lumineuse de la mer du début des années 60 s’oppose dans ce tableau l’inquiétant aspect du marais
sombre et peuplé d’êtres maléfiques qui au premier coup d’œil ne se remarquent pas car De Kooning intègre dans ses peintures des
figures joyeuses, agréables
ou des catastrophes, de l’inquiétude non pas par leur objet mais par la façon dont ils sont peints
Par ailleurs
Cette deuxième partie
de peinture des années 60 est plus lumineuse dans ses couleurs
moins complexes et dont les
personnages et le paysage se fondent dans
les tableaux avec toujours un
compromis entre figuratif et abstrait , les deux étant toujours étroitement
liés parfois dans le même tableau,
Comme indiqué
dans le résume de mon mail de présentation , au premier coup d’œil de cette
toile et vu a une certaine distance
on ne voit que des formes abstraites très simples sous des couleurs à deux dominantes de rouge et de noir mais
en s’approchant et y regardant de près de nombreux détails font appel à notre imaginaire et en se remémorant
l’œuvre de De KOONING ,on y retrouve une profusion de détails mais
pour interpréter ce tableau il est nécessaire
de connaître ses peintures et
dessins antérieurs car il utilise son vocabulaire pictural qui lui est propre ,
ses "WOMAN", ses formes biomorphes et
extraits de corps humains et sa manière de peindre à la fois la manière traditionnelle des grands peintres anciens qu’il
admirait, peintres de la MESOPOTAMIE
jusqu’à « LE GRECO » et de ses congénères comme PICASSO, MIRO,SOUTINE, MATISSE, BONNARD,
GIACOMETTI, GORKY, KLINE
et de ses propres découvertes comme la peinture « WET ON WET « , ses mixtures à base de peinture d’artiste
avec huile de Carthame, Kéroséne et autres solvants rajoutés à de l’eau
et parfois du vernis DAMAR, Il s’est fait remarquer aussi par ses transferts sur papier journal
.
Dans ce qui est
considéré Comme des accidents de peinture pour les peintres,De Kooning s’en est servi dans ses process de production pour
en faire un avantage ( Rides, craquelures, effets de flou, coulures, grattage
etc) . Il a voulu
créer des difficultés pour
être inventif .
Tout cela on le
retrouve en grande partie dans ce tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » et je vais y revenir en détail
avec des comparaisons par rapport à
ses tableaux emblématiques
Dans ce tableau , Je vais essayer de vous convaincre que celui-ci
représente 40 ans de travail acharné
et que tous les ingrédients qui ont
fait la gloire de Willem De KOONING sont présents dans ce tableau ainsi
que le ressenti du peintre
qui l’a suivi tout au long de sa vie de peintre
et vie personnelle qui sont le doute, l’espoir et le désespoir, sa
panique existencielle et son pessimisme dans
l’avenir de l’humanité, mais aussi la joie , tout cela se mélange en même temps
et apparaît dans ses peintures et « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
« en particulier
-PAGE 2-
J’ai regroupé
l’étude de ce tableau
en différentes rubriques classées dans les paragraphes suivants , études historiques et scientifiques, études stylistiques et graphologiques
En fin de cette étude vous trouverez tous les livres qui ont servi
pour mon étude
STRUCTURE DE L’ETUDE :
A-ETUDE HISTORIQUE...................................................
A1 Historique “leg woman in the landsclandscape”….............................................. Page
5
A2 Les années 1967 à 1972
et
« leg woman in the landscape…............................ Page 11
B-ETUDES
STYLISTIQUES et GRAPHOLOGIQUES....................................................... Page
17
. B1 Description du tableau « leg
woman in the landscape »…............................................................................... Page 17
B2Construction du tableau « leg woman in the landscape…............................................................... Page 19
C-MANIERE DE PEINDRE…............................................Page 23
C 1-Peintures domestiques et peintures de peintre... Page
23
C 2-Examen
et analyse technique des matières…. ... Page
25
C 3-Accidents-craquelures-rides-effet
de flou…........ Page
27
C 4-Grattage,stries . Page 31
D- REFERENCES DU
CORPS HUMAIN........... Page 33
D1Jambe…................................................. Page
39
D2 - Œil…................................................... Page
40
D3 – Tête…................................................. Page
40
D4- Chaussures
hauts talons…............... Page
41
D5 – Figures
humaines- monstres des mar. Page 49
E- PEINTURES-DESSINS-SCULPTURES
E1.-Calques…............................................. Page
49
E2-Paysages…........................................... Page 50
E3-Couleurs…........................................... Page
53
E4- format
du tableau….......................... Page
56
E5-DOS du
tableau…............................... . Page
56
E6-Sculptures…....................................... . Page
67
E7-Lettrage…............................................ Page
67
F– LES
INFLUENCES....................................... Page
68
F1 -Soutine…............................................. Page
71
F2-Giacometti….......................................... Page
73
F3-Gorky….......................................... ....... Page 74
F4-Kline…............................................. ..... Page74
F5- Pollock….............................................. Page 76
E – CONCLUSION….................................... .... Page 76
Comparatifs TABLEAUX DE KOONING avec "LEGWOMAN IN THE LANDSCAPE .................... ....................... Page 78
FIGURE 1
PAGE4
A-ETUDES HISTORIQUES
Dans ce tableau
, je vais essayer de vous convaincre qu’il
représente 40 ans de travail acharné et tous
les ingrédients qui ont fait la gloire de
Willem De KOONING et qui résume le
doute, l’espoir et de désespoir de l’humanité qui a
été sa quête permanente
A1- Historique de la figure
du tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE»
Comme indiqué ci-dessus , je situe ce tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » par rapport à l’œuvre de DE KOONING,
entre 1968 et 1972 et peut être plus précisément l’année 1971
Ces années 1968 à 1972 furent une période d’expérimentation exubérante de l’artiste et de ses œuvres qui sont un mélange en partie de lithographies , dessins , sculptures avec extraits de corps
humains, monstres des mers et des marais et
des peintures à l’huile dans toutes
les teintes gaies et inattendues
Pour réaliser ce tableau le
peintre serait parti d’une forme
simple qu’il a fixé au milieu de la toile .Cette forme aurait un rapport avec
un de ses tableaux emblématiques « WOMAN
1 » puis l’idée de transformer la jambe en forme animale biomorphe à tête d’oiseau vient peut être de « EXCAVATION » ( figure 23, page 38 )
L’évolution du tableau WOMAN
1 a été telle, qu’il a fallu près de 2 ans pour le terminer.
Les photographes
Rudy BURCKARDT et Walter AUERBACH ont réalisé 6 photographies qui représentent 6 étapes de l’avancement des
travaux . Auparavant il y a eu un
dessin d’ébauche de ce tableau WOMAN photographié aussi par BURCKARDT en 1950 ,
Le personnage de « WOMAN »était
alors debout , les jambes esquissées par quelques traits.
Dès l’étape 1 , Woman 1 devient assis , la position des jambes bougeant très peu dans toute l’évolution des différents stades ,seul
change un peu la forme. C’est à cette étape 1 ( FIG 1- 2 , fichier étude
page 4-6 )qu’interviendrait
l’origine du tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
». Il y a une grande similitude entre la jambe droite de WOMAN I étape 1 et la forme
centrale rouge-orange du tableau «
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » similitude à la fois dans les proportions et les contours.( la jambe de WOMAN 1, 1/4 de la longueur totale du tableau est à l'échelle 1 dans tableau "LEG WOMAN IN THE LANSDSCAPE)
Depuis les années 30 , De Kooning utilisait régulièrement le papier Vélin en guise de calque pour stocker
des extraits de ses tableaux,des dessins qui ont servi à ses tableaux futurs,
des dessins à mettre dans ses
tableaux , ou pour récupérer
certaines parties de tableaux ou
dessins qui ont été modifiées et
qu’il pouvait replacer dans d’autres
tableaux . Ces calques il les stockait donc
et les numérotait ( Il y a un numéro
N° 143 au verso du tableau, peut être
est-ce un numéro de calque ?) ( FIG 33, page 59 ) - PAGE
5-
WOMAN1 ETAPE 1
WOMAN WITH BICYCLETTE
FIGURES 2 - PAGE 6-
WOMAN ETAPE1
JAMBE WOMAN ETAPE1 LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
Page 6a
JAMBE WOMAN ETAPE1 LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE Calque jambe WOMAN 1
PAGE 6b
WOMAN1
ETAPE 1
Les premières formes biomorphes de ses tableaux ont été obtenues à partir d'objets trouvés dans son studio Il y a de forte
chance que la forme biomorphique du
tableau « LEG WOMAN IN HE LANDSCAPE »
vient du calque de cette jambe droite de l’étape 1 de WOMAN1, calque qui a été fait pour effectuer le contour de la jambe
au charbon de bois .
Sur ce tableau "
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE” il reste des traces du contour au charbon de bois du calque ( FIG 3, page 8 ) qui ont donc été placées sur support du tableau coté charbon de bois et l’appui sur le
calque a transféré du charbon de bois sur le tableau . Par la suite des
couches de peinture ont été rajoutées par-dessus le charbon de
bois et des traces persistent.
A titre de
comparaison , Dans un tableau de De KOONING comme « WHOSE NAME WAS WRIT
IN WATER » de 1975 il y a des couches alternées de charbon de bois de dessins et peinture . Les lignes de Charbon de bois ne sont
pas visibles à l’œil nu mais
en infra-rouge
On remarque que
le profil de la forme du tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » est inversé horizontalement par rapport à la
jambe de WOMAN 1 , ce qui démontre
bien l’emploi d’un calque
et son effet de miroir
( Figure 2 , page 6)
Si dans ce
tableau «LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » on remarque clairement la ressemblance avec « WOMAN 1 » étape
1, d’autres tableaux ne semblent pas être liées dans leur état
finaux et pourtant ils étaient liés à un moment donné par calque ou transfert
de journal comme " WOMAN IN THE GARDEN
" et un dessin de 1969 " UNTITLED" ,"CHARLESTON POSE"
Dans d’autres
tableaux on retrouve
des morceaux de plusieurs tableaux
ainsi , dans l’étape 1 de" THE VISIT" on retrouve certaines parties
de " MARSCH LANDSCAPE " de 1966 en
haut au centre et certaines parties
de « COLOR FOR BLOND WOMAN »
en bas à droite
Originalement je
suis donc parti de la jambe droite de
WOMAN 1 étape 1 pour l’étude de ce tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE »
mais il n’est pas impossible d’envisager que
cette jambe a elle-même été calqué
sur une peinture ou dessin précédent, que ce soit une jambe ou un
bras pris comme modèle de jambe En effet, De Kooning détache dans ses peintures certains membres et les replacent dans
la peinture ou d’autres peintures de manière interchangeable, des yeux
peuvent devenir des seins, Le nez un
pied, une oreille la main et donc un bras une jambe .Il disait lui-même qu’il avait beaucoup de mal à
faire une main , une épaule,
un pied
PAGE 7
TRACES DE CHARBON DE BOIS DANS LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
FIGURE 3
JUDGMENT DAY - TETE BEC EN POINTE
FIGURE 4
- PAGE 8-
Dans le tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » plusieurs couches de
peintures sont venues s’ajouter sur
les contours de cette jambe et les
contours ont eux même été modifiés à
la peinture sans doute pour
équilibrer cette forme dans le tableau qui a été centrée dans celui-ci.De tout cela des traces de charbon de bois
d’origine du calque restent visibles sous les couches de peinture
Cette jambe aux
mêmes caractéristiques , proportions et dimensions on la retrouve dans d’autres tableaux des « WOMAN »des années 50,
Dans « WOMAN WITH BICYCLE » ( figure
1 et 2 page 4-6 )de 1952 en tout point similaire, il s’agit là de sa jambe gauche,
et dans « WOMAN » 1950
de sa jambe droite ( figure
5 page 10 )
D’autres
tableaux ont cette forme de jambe sous forme de figure biomorphe mais de
manières plus ou moins hasardeuses. comme « TWO TREES ON MARY STREET » de 1975, "LANDSCAPE AT STANTON STREET
" lithographie de 1971, UNTITLED
1968, East HAMPTON XXII de 1968, «
WOMAN » 1966 etc ( Figure 5 page 10 )
Cette jambe
,le peintre l’a animé d’une figure d’un animal
( oiseau)à son extrémité,composé de 2
petits yeux sous forme de points noirs et entre les deux un bec en pointe sous forme d’un V.
Ce n’est pas un
cas unique,on retrouve cette même tête dans la
figure monstrueuse en bas à gauche
de « JUDGMENT DAY » de 1946 (
figure 4 page 8 )
Il existe aussi
une petite sculpture nommée N°10 ( figure 41 page ) qui ressemble tout a fait à
la figure « LEG WOMAN IN THE
LANDSCAPE » sculptée en 1969 à Rome lors
de son voyage dans l’atelier du
Sculpteur Emanuel HERZL , j’y
reviendrais dans le chapitre consacré à
la sculpture
Dans ce tableau
« LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » De
KOONING prend plaisir d’incorporer des silhouettes dans l’arrière plan et de créer ainsi des
formes ambigues et déformées qui seront examinées en détail
dans les prochains chapitres . ( Figures 25 page 46 )
- PAGE 9-
TWO THREES ON MARY STREET WOMAN 1950
SEATED MAN LANDSCAPE AT STANTON STREET 1971
FIGURES 5
- PAGE 10-
A2 –Les années 1967 à 1972 et « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE »
Je pense que le tableau aurait pu être produit en 1971, c'est-à-dire
l’année ou l’artiste a fait peu de tableaux,
il était plutôt tourné vers la sculpture depuis 1969 et la lithographie en 1971 , En 1974 il repris
pleinement la peinture .
En 1971 il fit une série de peintures dont « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE " pourrait très bien s’intégrer parmi les tableaux de cette année
1971 ( Figure 7 page ) « MAC ACCABONAC »,« WOMAN IN A GARDEN »,
AMYTYVILLE » , "FLOWERS MARY’S
TABLE” ,"RED MAN
WITH MOUSTACHE” et aussi"RED MAN de 1970 " non pas tant par la forme des figures mais par les couleurs à dominantes de rouge vif , accompagnés de orange, jaune , vert , marron mais
aussi par les mêmes techniques de
peintures visqueuses, wet on wet qui ont permis des mélanges à la brosse de ces différentes couleurs .
De tous ces tableaux cités il y en
a un qui se remarque le plus pour
être le plus proche de « LEG WOMAN IN
THE LANDSCAPE », il s’agit
de « RED MAN WITH MOUSTACHE » ( Figure 6 page
12 )
Comme pour “ LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE », RED MAN WITH MOUSTACHE »avec le rouge de son visage , sa moustache et le rouge
écarlate colorant tout le corps , se détache
du paysage .
De la même
manière,le rouge de la forme centrale de
“LEG WOMAN IN THE LANSCAPE » se
détache du fond sombre . Il y a là une singularité car la tendance des tableaux des années 60 et 70 était plutôt à l’intégration des
figures dans le paysage sans pouvoir distinguer l’un et l’autre et comme disait Willem De Kooning pour ses tableaux du début des années 60 « la
figure est dans le paysage, le
paysage est dans la figure » et donc à ce niveau il y a un changement qui rapproche ces deux tableaux.
D’autres similitudes les rapprochent comme cette forme
vivante composée de vert et de jaune – orange qui ceinture l’homme
au niveau de la taille
pour l’empêcher de bouger ( figure 6bis page
14), On a même l’impression que le bras gauche du personnage essaye
de se détacher de cette forme animale.
Il pourrait s’agir selon certains spécialistes d’un Cirre, sous
classe de crustacés , qui possède des griffes pour permettre de se fixer sur un support . Certains spécialistes disent que si le
personnage à moustache est rouge c’est parce que la forme animale qui
l’entoure empêche le sang de
circuler depuis le cœur en s’accrochant à lui.
De la même manière en bas de la forme biomorphique animale
rouge de « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
« figure 6 bis , page 14 ),une
forme animale composée des mêmes couleurs
mélangées de jaune , rouge, orange s’enroule autour de la partie inférieur du
corps de l’animal biomorphique à tête d’oiseau pour l’immobiliser et à proximité, un autre animal reptile en forme de serpent aux couleurs vertes
et jaune lui longe
le corps - PAGE 11- .
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE RED MAN WITH MOUSTACHE
FIGURES 6 - PAGE 12-
Comme dans de nombreux tableaux de DE KOONING
, on remarque beaucoup de formes dont il faut à la fois connaître les formes
qu’il a déjà travaillé et de
l’imagination pour les rendre identifiables
.Dans le cas de « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » il y a une forme principale sur laquelle viennent se
greffer d’autres formes vivantes tout
autour et convergeant vers celle-ci
Dans les deux tableaux ;il s’agit d’espèces animales malveillantes,
indéfinies mais les similitudes ne s’arrêtent pas là : On
remarque dans les deux tableaux des coulures très larges ( figures
9 , page 20 )de peinture dans les
mêmes formes et en tout point identique, qui sont dues à l’application de peintures wet on wet qui n’ont pas été lissées avec spatule ou brosse. Il est à remarquer que le coulage de la peinture de « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » se fait vers le haut ce qui signifie que le
tableau est travaillé dans tous les sens, ce qui est aussi une particularité de Willem De Kooning
Dans les deux
tableaux on remarque aussi de nombreux grattages de la peinture restés ainsi inachevés. ( figures 14 , page 26 ) , des traces de brosses et des
coups de peintures appliqués larges
en serpentins aux bords arrondis ( figures
6 page 12 )et aussi ce marron couleur foie ( figure30 page 52 ) cuit dont Willem
De Kooning a expliqué qu’il lui a
fallu un mélange de 6 couleurs différentes pour arriver à cette teinte bien
particulière et inimitable.
Voici donc une description comparative entre «
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » et« RED WOMAN
WITH MOUSTACHE » , on pourrait en
trouver beaucoup d’autres avec autant de similitudes datant du début
des années 60 au début des années 70 .
Autre exemple
significatif « RED MAN » de 1970 ( figures
7 page 16 ) avec forme centrale rouge et autour des couleurs orange ,
jaunes, vertes ,marron et attaqué de toutes part par des montres marins à la différence de « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » ceux-ci sont dans des
couleurs très claires de blanc un peu rosée . Comme « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » la technique de capture est la
même, un des monstres le ceinture aux pieds pour l’empêcher de s’échapper et permettre aux autres de l’écorcher et peut être le dévorer
Ce rouge dominant et placé partout dans les peintures démarre
surtout depuis la série des peintures MONTAUK en 1969.
La question que l’on peut se poser ? Pourquoi
ce tableau « LEGWOMAN IN THE LANDSCAPE »fait principalement de rouge orange jaune sur un arrière
plan sombre de noir, marron ,vert foncé ,respire tant ,
l’inquiétude, l’angoisse ,le désespoir alors que quelques années plus tôt
au début des années 60 ses tableaux sont resplendissants de lumière blanche avec des couleurs claires qui respirent eux la joie, reflet de la nature
, du ciel, de la mer, des plages c'est-à- dire tout ce qui le fait vibrer
depuis qu’il a élu domicile
a Est HAMPTON en 1963
- PAGE 13-
RED MAN WITH MOUSTACHE ENROULEMENT d’un
CIRRE
LEG WOMAN IN THE
LANDSCAPE ENROULEMENT d'un reptile des marais
FIGURE 6 BIS
- PAGE 14-
L’année 1971
semble propice à DE KOONING aussi bien sur le plan personnel que professionnel.
Son tableau de nature morte « FLOWERS MARY’S TABLE » « figures 7, page 16 ) montre une
palette de tons chauds, clairs , tapotés de flash de blancs , ce tableau semble
transmettre la joie , symbolisée par les effluves de fleurs
vers la table au centre du tableau rayonnante
de clarté.
Depuis 1969 il s’est mis à
la sculpture, Ses peintures sont présentées dans
le nombreuses expositions, galeries,
il voyage en 1968 en France, Angleterre, en 1969 en Italie ou il reste plusieurs mois, en 1970 au japon ,Il a une
nouvelle relation avec Emilia GILGORE et
pourtant ses démons le hantent toujours , la boisson et son tempérament
désespéré reprennent régulièrement le dessus sur la joie, le
calme, la tranquilité .Il disait : « Quand je tombe je vais bien,…c’est quand je vais droit que c’est
ennuyeux » ou « Si je m’intéresse au désespoir c’est qu’il m’arrive parfois d’être désespéré »
Il n’est donc
pas étonnant qu’au milieu de peintures qui respirent la joie, d’autres semblent désespérées comme cette toile « LEG WOMAN
IN THE LANDSCAPE »
Les années 50
sont marquées par ses "WOMAN" considérées par certains comme monstrueuses
ou démoniaques, Les peintures
des "WOMAN" des années 60 semblent plus tranquilles plus douces mais cachent
aussi des peintures encore plus monstrueuses et démoniaques comme : «
THE VISIT » en 1966-7 ( figures 27, Page 48 ) , « THE MAN »en 1967,
( figures 26 page48 )
« UNTITLED » en 1970, ( figures 28 page48
),« WOMAN ON A SIGN I « de 1967,
" EAST
HAMPTON XXII “en 1968 ( Figure 17, Page30
) et d’autres .
Dans le chapitre consacré aux
monstres il est fait référence dans
certains tableaux aux peintres du moyen age
Hyeronymus BOSCH et BRUEGHEL (
figures
26 -28 page 48 ) mais aussi à Francis
BACON que De KOONING a rencontré en 1968 et dont il appréciait les peintures.
Les années 70 ne
font donc pas exception avec le tableau « UNTITLED » dont on ne connaît pas l’année précise mais qui pourrait être
de 1970 . ce tableau de De KOONING qui
fait froid dans le dos se rapproche
de l’effroyable effet de la peinture de GOYA
« Saturn devouring one of his son
» ( figures 28 , page 48 )
Dans ce tableau
« LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » on ne peut pas ne pas penser également
à SOUTINE , à ses personnages
aux couleurs rouges sur fond sombre de Marron,
noir ou vert et plus
précisément aux tableaux de bœufs écorchés . Un chapitre sur SOUTINE et WILLEM
DE KOONING est consacré dans cette étude ( Figure 43 page 72 )
- PAGE 15 -
RED MAN AMITIVILLE 1971 WOMAN IN THE GARDEN
FLOWERS MARY’S TABLE 1971
FIGURES 7
-PAGE 16-
B-ETUDES STYLISTIQUES DU TABLEAU
« LEG WOMAN
IN THE LANDSCAPE »
B1-Description du tableau « LEG WOMAN
IN THE LANDSCAPE »
Au premier coup
d’œil sur le tableau et en faisant
abstraction de tout ce qui a été dit précédemment tout en restant à distance du tableau, le
tableau semble abstrait et l’on remarque une masse centrée composée
de rouge ,orange
, jaune qui traverse le tableau de haut en bas.
Différentes
couleurs entourent cette masse de coups de pinceaux larges,du vert , du jaune,
du noir brillant du marron ,sur un arrière
plan très sombre
ponctué de trous
de lumières en longueurs
et obliques qui convergent vers le centre
Sur le dos du
tableau un long coup de pinceau rose en travers de la toile et sur la traverse
en bois du milieu badigeonnée par une peinture rose (Figure 33 page59 ) , un
genre de calligraphie qui semble
incompréhensible ( figures 34 , page60 ) mais qui va s’avérer très
intéressant ,que vous pourrez
découvrir dans le chapitre consacré
au dos du tableau . Voilà le premier
regard je l’avoue que j’ai eu de ce tableau ,
Ma conjointe l’a acheté
pour ses jolies couleurs noires et rouges . Il semblait décoratif pour sa maison et la personne qui lui a Vendu le tableau en 2000 à la braderie de LILLE n’a sans doute pas cherché
plus loin que son
aspect abstrait et décoratif .
Depuis que j'ai entrepris l’étude de ce tableau et me suis imprégné de la vie et l’œuvre de DE KONNING, ce que j’ai trouvé est extraordinaire .
J’ai trouvé dans le tableau « LEG
WOMAN IN THE LANDSCAPE " un
résumé de 30 ans de vie artistique de
DE KONNING des Années 40 aux années
70 ce qui montre qu’il y a une continuité dans l’œuvre de DE KONNING sans ruptures nettes d’un style à l’autre dans
son œuvre , il y a seulement des paliers de 7 ans en 7 ans ou DE KOONING met en œuvre ses dernières
recherches et trouvailles sans dénigrer les précédentes .
Toutes les choses que j’ai découvert dans cette œuvre ne sont pas venus immédiatement à moi mais au fil des mois et des années et
après des heures et des heures à contempler ce tableau tellement riche de
détails picturaux . Encore aujourd’hui il m’arrive découvrir une nouvelle nuance,
une nouvelle combinaison hasardeuse, une nouvelle
silhouette .
Pour De KOONING,
aucun objet peut être lié à une
quelconque sorte de réalité. Il
disait : Quand vous me demandez si une
forme particulière dans l’une de mes
peintures montre une tête de femme,un poisson,un verre , un
oiseau ou les 4 à la fois, je ne peux
vous donner une réponse catégorique
…J’ai introduit parfois des formes qui n’ont pas de sens littéral ….que ce soit des objets qui n’ont pas de sens pour
moi sauf dans la mesure ou il existe un rapport entre eux et moi »
PAGE 17
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
( vues du
travail sur les 4 cotés)
8
Chaussure à L'horizontale
Page 18
On retrouve
toujours l’abstraction et le figuratif et dans la plupart des tableaux de DE KOONING,
la présence de corps humain ou de membres de corps humain, qui sont juste esquissés, suggérés et sujets à diverses
interprétations
De KOONING
préservait chaque œuvre d’une qualité d’inachevée ( Figures14 , Page26 ) .
Les peintures ne semblent pas être
dans un état final. Ce tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » est comme
un être vivant , il vit , il évolue .
Comme beaucoup de ses
tableaux le peintre peut le reprendre avec
le temps par sa technique du WET ON
WET et donc en définitive, il peut soit comme il dit « Sortir du tableau » et
le laisser en l’état et éventuellement reprendre certaines
formes dans un autre tableau à entreprendre,
soit retravailler sur ce tableau en grattant et repeignant dessus
Les matières
utilisées sont souvent
les mêmes depuis
le début de sa carrière
de peintre . Bien sûr se
sont rajoutés au fil des années d’autres matières et mélanges qu’il a crée ou découvert par accident
.
DE KONNING était
reconnu comme un véritable créateur mais il ne faisait pas table rase du passé comme certains peintres expressionnistes abstraits de sa famille . Il a aussi utilisé la façon de faire des grands
maîtres du passé qu’il admirait : RUBENS, REMBRANDT mais aussi plus Proches et ses congénères , PICASSO,
MIRO,BONNARD,MONDRIAN, GORKY, KLINE,GIACOMETTI,
SOUTINE mais il voulait rester lui-même tout
en restant connecté au passé de la
peinture
Dans ce tableau nous le verrons il y a des signes aux peintres qu'il admirait le Plus
,SOUTINE« Figures 43 , page72 » , GIACOMETTI ( figures
20 page34 ) ,GORKY (Figures 44 , page75 ), KLINE
B2-Construction du tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE »
Comme beaucoup
de ses tableaux De KOONING part d’une forme figurative ou abstraite, d’un extrait de corps humain placée au centre du tableau soit par un dessin, un transfert , par collage, ou par calque
comme semble t’il ce serait le cas dans ce tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
» . Ensuite d’autres idées viennent se greffer au fur et à mesure qu’il rajoute en improvisant ( comme un
morceau de jazz improvisé à partir
d’un riff).Il n’a qu’une vague idée au départ de chaque tableau
et il aboutit d’une idée à une autre par association.
Il arrive un moment ou il a tendance à abandonner la toile sans la
finir et comme il le dit, « je sors du tableau » et alors , soit il le
garde ainsi soit il le jette ou soit
il sert de démarrage à un autre tableau
sur les mêmes bases de figures et de couleurs et il part dans une autre direction
F5-POLLOCK ( fig 45 page 75)
Dans les années
40 , la tension visuelle entre la peinture de POLLOCK et celle de DE KOONING
est si intense qu’il est
parfois difficile de les
différencier.
Comme les tableaux de POLLOCK avant sa période de dripping et
abstraction, les monstres aquatiques peuplent
ses toiles.
Comme DE
KONNING, POLLOCK peint indifféremment sur les 4 cotés en haut en bas, a droite, à gauche. Il tourne sans arrêt . Cette
manière de travailler apparaît quand il exécute ses drip- painting
, laissant la peinture couler sur la toile
CONCLUSION
Pour celui qui ne connaît pas WILLEM
DE KOONING , ce qui était mon cas avant d’étudier
son œuvre et sa biographie
ce tableau semble abstrait par 1 jeu de couleurs rouges, noires, verts, jaunes, marrons
fait dans l’immédiatibilité à la manière
des peintres de l’ « action
painting ».
DE KOONING ne donne aucune
facilité pour interpréter sa peinture sans la connaître . Le fait de travailler la peinture WET ON WET dans
le tableau et l’extreme dextérité
dont le peintre fait preuve dans le
dessin au dos du tableau sont je pense des éléments
déterminants pour l’attribution ,du tableau à WILLEM DE KOONING . Il ne cherche pas à faire beau et disait à ce sujet : « Je n’étais pas intéressé de faire une bonne peinture,ce n’était pas dans ma nature, je ne travaille pas l’idée de la perfection mais de voir jusqu’ou je peux aller »
Pour DE
KONNING aucun objet peut être lié à quelque
sorte de réalité
il dit
« Une pierre
peut faire partie
d’un mur, un morceau de sculpture, une arme mortelle, un caillou sur une plage ou tout ce que vous aimez.
Tout comme cet objet dans ma main peut se métamorphoser en 1 chausse pieds ou une cuillère en
fonction de la manière que je
l’utilise.
Alors
quand vous me demandez si une forme particulière dans l’une de mes peintures
montre la tête d’une femme, un
poisson, un oiseau ou tous à la fois , je ne peux vous donner une réponse catégorique car sa confusion métamorphique
est fondamentale…., J’introduis parfois des formes qui n’ont pas de sens littéral … Les objets n’existent pas
pour moi sauf dans la mesure ou il existe un rapport entre
eux et moi «
Pour qui connaît
sa peinture et sa vie, il a fait remarquer qu’une femme est toujours présente
dans sa peinture même dans l’abstraction.
Dans le tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE » la présence de la femme se fait dans l’extrait de la jambe
, des hauts talons et au verso
du tableau par le tête d’une Femme dessinée
Je
pense que ce tableau s’il est bien de DE KOONING serait un tableau phare de
toute son œuvre de 1940
à 1979 . En effet
sont présents dans cette peinture « LEG WOMAN IN THE
PAGE 76
LANDSCAPE
» les WOMEN, ses couleurs de prédilection les rouges , oranges, vert , jaune,marron, rose , , les hauts talons,
les craquelures, les rides, les monstres, l’eau, ses peintres influents que sont Soutine,
Giacometti, Gorky, Kline, Pollock, l’emploi
de calque , la
calligraphie, les ovales dans les dessins et l’extrême dextérité du peintre
dans ses dessins tout ce qui fait la spécificité de DE KOONING et plus que tout, son esprit créatif.
Je
pense que cette œuvre devrait vous interpeller et vous convaincre qu’un seul
peintre serait capable de réaliser cette œuvre et il y a tant et
tant de références au peintre
en question que même le plus fidèle admirateur quel
que soit sa technique ,son talent et même
jusqu’à se mettre dans la tête du
peintre serait bien incapable de réaliser un tel tableau si proche de l’esprit de WILLEM DE KOONING, qu’en pensez-vous ?
Nota : pour cette
étude, je me suis
documenté et fourni des
livres suivants
« Expressionnisme abstraits » de Barbara
HESS, « l’expressionnisme abstrait
» de David Ansam,
« Soutine
» de Xavier Girard, « l’Atelier
de GIACOMETTI » du centre pompidou, « POLLOCK
« de Leonhard Emmerling, « Willem DE KOONING »
de SUSAN F LAKE et Michael Schilling,
« WILLEM DE KOONING » de Sally Yard, « WILLEM DE KOONING PAINTINGS » de Richard Shiff,
Marla Prather, « DE KOONING vite
» de Philippe Sollers In East Hampton
de Diane WALDMAN, DE KOONING an
American Master de MARK STEVENS and ANNALYN SWAN, écrits et propos de Marie-Anne SICHERE,
WILLEM DE
KOONING, 1981-1987 de MuseumBOIJMANS VAN BEUNINGEN ROTTERDAM, WILLEM
DE KOONING painting and sculpture 1071-83,WILLEM DE
KOONING de THOMAS B HESS, DE KOONING
1969-78 de JACK COWART AND SANFORD SIVITZ,
WILLEM DE
KOONING works on
paper de Xavier HUFKENS,WILLEM DE KOONING de STEDEJK MUSEUM AMSTERDAM, WILLEM DE KOONING de JUDITH ZILCZER HIRSHORN MUSEUM
COLLECTION, WILLEM DE KOONING the
north light 1960-1983 de STEDELIJK
MUSEUM AMSTERDAM, WILLEM DE KOONING , sculpture de ANDREW FORGE, DAVID SYLVESTER, WILLAM
TUCKER,WILLEM DE KOONING Painting 1987 MATTHEW
MARKS GALLERY,WILLEM DE KOONING CAROLYN LANCHNER, DE KOONONG retrospective de JOHN ELDERFIELD, DE KOONING de JUDITH ZILCZER DE KOONING
de HARRY F GAUGH, DE KOONING STEDELIJK
AMSTERDAM de 1968
PAGE 77
ANNEXE ETUDE
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
A-COMPARATIFS AVEC WOMAN1
1- COULEURS
vertes et jaunes,
filet de couleur
marron
Leg woman in the landscape WOMAN1
2 - couleur
ROSE
Leg woman in the landscape WOMAN1
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3– Grattage
Leg woman in the landscape WOMAN 1
4- FORMES A
3 BRANCHES
Leg woman in the landscape WOMAN 1
PAGE 79
COMPARATIF AVEC UNTITLED 1977
UNTITLED
1977 LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE 1971
Les trois
couleurs dominantes de « UNTITLED « de 1977 sont
Le rouge ,
le orange et le rose dans une composition abstraite qui ne cherche qu’à mettre
en valeur ces trois couleurs et
restituer toute leurs luminosités si
intenses qu’elles semblent sortir du tableau pour rayonner tout autour
Ces 3
couleurs identiques de rouge, de orange et de rose on les retrouve dans le haut du tableau « LEG WOMAN IN THE
LANDSCAPE » au niveau de la tête de
la forme biomorphe ou ces 3 mêmes couleurs
que UNTITLED de 1977 sont juxtaposées .
Dans les
deux tableaux sont incrustés des taches et des points noirs qui peuvent faire
penser à des négligences dans la pose des peintures mais qui est
totalement voulu par le peintre pour
bien montrer le coté improvisé pour
mettre immédiatement sur la toile ses pensées imaginatives et les mouvements du
peintre à l’instant présent sans
retouches par la suite pouvant passer comme inachevé
COMPARATIF
PAGE 80
2 - couleurs WET ON WET
LANDSCAPE X de 1968 LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
PAGE 81
EFFET DE FLOU
ET GRATTAGE
UNTITLED DE KOONING ( SOTHEBY’S)
LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE UNTITLED
DE KOONING ( SOTHEBY’S)
PAGE 82
UNTITLED V 1976 et WOMAN IN THE LANDSCAPE
FORME BIOMORPHE
ROUGE Peinture sur les bords
LEG WOMAN IN
THE LANDSCAPE 1971 UNTITLED V 1976
PAGE
83
PEINTURES RIDES
LEG IN THE LANDSCAPE DE KOONING
« FOR JOE H "
NUANCES DE NOIR ‐GRIS
WILLEM DE KOONING LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
PAGE 84
COMPARATIF AVEC
UNTITLED VI 1976
En s’intéressant
aux éléments figuratifs du tableau " UNTITLED de 1976" on peut extraire
plusieurs d’entre eux, communs au tableau « LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE »,
J’y est relevé les éléments qui ont été extraits dans l’image
ci-dessus
- - La
tête d’oiseau ovalisée en longueur avec
le nez en v et les yeux desaxés
- - La
tête des « Woman » de DE KOONING ovalisée en
éllargeur et évasé en son
milieu avec des yeux en amande, Tête ténébreuse , démoniaque ,destructrice , noire qui semble sortir des entrailles de la
terre porté par le mal
- -La
gueule ouverte d’un reptile ou serpent prêt
à dévorer sa proie
- -Une
chaussure que l’on trouve de façon récurrente dans la plupart des tableaux de WILLEM DE KOONING comme ANDY WARHOL
- -Une
tête d’homme dans le style allongé des têtes
noires de GIACOMETTI et qui semble détaché et impuissant à réagir à la scène
qui se passe dans le tableau
Cette tête d’homme
à la GIACOMETTI c’est sans doute DE
KOONING lui-même , présent dans ses scènes
cauchemardesques qu’il a décrit avec des monstres des marais
Mon but pour cette comparaison étant de faire ressortir nettement
les éléments que l’on retrouve dans les deux tableaux et non pas de restituer les couleurs totalement
identiques à l’original dans « untitled
de 1976 » on pourra remarquer que le jaune originel de UNTITLED penche plus
vers le orange et le blanc originel vers le jaune pour rapprocher les couleurs
de LEG WOMAN IN THE LANDSCAPE
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